Rien de bien nouveau si ce n'est qu'il y a plusieurs compagnies qui exploitent la ligne, et au retour le train était un peu plus confortable : couchettes un peu plus grandes, meilleure climatisation (on a moins eu froid pendant la nuit), meilleure insonorisation. On est cependant bien loin du TGV.
Ce matin donc nous retrouvons Bangkok, en forme après une nuit fort acceptable.
Nous revenons du Nord avec plein d'images en tête et pas forcemment avec une bonne conscience. En effet, nous avons vu des tribus parquées dans des réserves. Ce sont des peuples réfugiés de Birmanie ou du Laos.
La Thaïlande les a acceptés, leur a donné un territoire, mais ils n'ont pas de passeport, ne peuvent pas se déplacer, travailler en dehors de leur village.
Ils sont des centres de visite pour les nombreux treks organisés dans le fameux Triangle d'Or. Ils génèrent beaucoup d'argent mais ils n'en voient pas la couleur.
Voici cependant des photos de ces gens (on ne montre que les femmes, les hommes devaient être daans les champs) accueillants et souriants.
Yvette paraissant trop malheureuse, je ne l'ai pas laissée dans le village, mais elle porte maintenant ses anneaux et ne passe inaperçue. On va devoir trouver un forgeron.
Au cours de cette visite dans le fameux Triangle d'Or entre Thaïlande, Birmanie et Laos, nous avons mis un pied en Birmanie, nous avons acheté du whisky au Laos (j'espère qu'il en restera à partager à notre retour à Verzé) et fait une belle balade sur le Mékong.
On ne nous a pas proposé d'opium, par contre sous le manteau on pouvait acheter des cigarettes (2 € la cartouche) et sans doute à cause de mes cheveux blancs, on m'a aussi proposé du viagra. ( I don't need!)
le pont séparant Thaïlande et Birmanie.
le Mékong. Birmanie au fond, Laos en face.
LA VIE N'EST-ELLE PAS BELLE!